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4e Congrès de l'Internationale communiste
(5 novembre - 5 décembre 1922)

Nikolaï Boukharine :
Le Programme de l'Internationale et des partis communistes
(Extraits)

 

 

Source:

4. Kongreß der Kommunistischen Internationale (5. November - 5. Dezember 1922) - Protokoll, Verlag der Kommunistischen Internationale, Hamburg, Verlagsbuchhandlung Carl Hoym Nachf. L. Cahnbley, 1923, p. 421 [1] [2].

Le document en allemand 

 

 

 

 

 

 

Établi: novembre 2016

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Documents de l'Internationale communiste ‑ Sommaire

 

 

 

 

 

 

[...]

Là-dessus j'ai terminé l'examen des différents problèmes et j'en viens maintenant ‑ ici je peux être assez bref ‑ à la conception générale du programme, en particulier l'architecture du programme. Je pense que les programmes des partis nationaux devraient comporter au moins deux parties: 1. une partie générale, qui est valable pour tous les partis. La partie générale commune doit être inclue dans le livret de chaque membre dans chaque pays. 2. le programme devrait comporter une partie nationale qui met en lumière les revendications spécifiques du mouvement ouvrier des pays concernés. Et puis 3. peut-être ‑ mais cela n'est pas une composante programmatique à proprement parler ‑ un programme d'action, qui met en lumière les questions purement tactiques, qui peut être modifié à une fréquence rapide autant que voulu, peut-être toutes les deux semaines. (Hilarité.) Quelques camarades affirment que les questions tactiques, comme le recensement des valeurs-refuge en Allemagne, la tactique du front unique ou la question du gouvernement ouvrier, doivent également être fixées à titre de programme. Le camarade Varga[3] dit que ce serait une lâcheté de pensée que de protester contre cela. (Radek: Tout à fait juste!) Mais j'affirme que le désir de fixer ces questions n'est rien d'autre que l'émanation de l'attitude opportuniste des camarades concernés. (Hilarité.) De telles questions et de tels mots d'ordre, comme p. ex. le front unique ou le gouvernement ouvrier ou le recensement des valeurs refuge, sont des mots d'ordre qui sont fondés sur une base très fluctuante. Cette base consiste en une certaine dépression au sein du mouvement ouvrier. Et ces camarades veulent fixer à titre de programme cette défensive, à laquelle est réduit le prolétariat, c'est-à-dire rendre impossible l'offensive. Je me battrai contre cela par tous les moyens. Nous ne permettrons jamais de faire de telles constatations programmatiques. (Radek: Nous, qui est nous?) Nous, ce sont les meilleurs éléments de l'Internationale communiste. (Hilarité, approbation.)

[...]

 

 

 

 

 

Notes



[1].       [321ignition] Les annotations sont formulées par nous en tenant compte d'éventuelles notes figurant dans la source.

[2].       Ne disposant pas d'une source en français, nous avons traduit le texte de l'allemand.

[3].       Jenő (Eugène) Varga.

En 1906 Varga adhère au Parti social-démocrate hongrois. Il participe à la République des conseils de Hongrie en 1919, d'abord comme commissaire du peuple aux Finances, puis comme président du Conseil supérieur économique du peuple. En 1920 il émigre en Russie soviétique et devient membre du PCR(b). Il est chargé par l'IC d'élaborer des analyses régulières sur la situation économique mondiale. En 1927 il assume la direction de l'Institut pour l'économie et la politique mondiales nouvellement créé dans le cadre de l'Académie des sciences de Moscou, institut existant jusqu'en 1947.