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Atahualpa Yupanqui: Du travail, je veux du travail

 

 

Atahualpa Yupanqui (Héctor Roberto Chavero) (1908-1992).

 

 

 

 

 

 

 

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Textes d'Atahualpa Yupanqui - Sommaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Du travail, je veux du travail

Passant par les mines de salpêtre
On meurt de soif.
C'est du pur désert
Et là il n'y à rien à faire.

Du travail, je veux du travail,
Parce que ça ne peut pas continuer comme ça.
Un jour je verrai le désert
Converti en un verger.

La rivière est un pur paysage,
Ses eaux s'en vont au loin,
Mais mes champs se brûlent
Sans ruisseau ni canal.

Du travail, je veux du travail,
Parce que ça ne peut pas continuer comme ça.
Un jour je verrai le désert
Converti en un verger.

Les entrailles de la terre,
Le mineur va les remuer.
Il sort des trésors appartenant à d'autres
Et puis il meurt de faim.

Du travail, je veux du travail,
Parce que ça ne peut pas continuer comme ça.
Je ne souhaite à personne de passer
Par les peines par lesquelles je suis passé.

Tout doucement, chère compatriote,
Tout doucement et aie confiance,
Que dans la nuit du mineur
Le jour commence déjà à se lever.

Du travail, je veux du travail,
Parce que ça ne peut pas continuer comme ça.

 

Trabajo, Quiero Trabajo

Cruzando los salitrales
uno se muere de sed.
Aquello es puro desierto
Y allí no hay nada que hacer.

Trabajo, quiero trabajo,
Porque esto no puede ser.
Un día veré al desierto
Convertido en un vergel.

El río es puro paisaje,
Lejos sus aguas se van,
Pero mis campos se queman
Sin acequias ni canal.

Trabajo, quiero trabajo,
Porque esto no puede ser,
Un día veré a mi campo
Convertido en un vergel.

Las entrañas de la tierra
Va el minero a revolver.
Saca tesoros ajenos
Y muere de hambre después.

Trabajo, quiero trabajo
Porque esto no puede ser.
No quiero que nadie pase
Las penas que yo pasé.

Despacito, paisanito,
Despacito y tenga fe,
Que en la noche del minero
Ya comienza a amanecer.

Trabajo, quiero trabajo,
Porque esto no puede ser.