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Bertolt Brecht: La chanson sur le front uni

 

 

Bertolt Brecht (1898‑1956), Ernst Busch (1900‑1980).

Mise en musique: Hanns Eisler (1898‑1962). Interprétation: Ernst Busch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La chanson fut créée à la fin de 1934. Elle fut présentée officiellement pour la première fois en 1935 par Ernst Busch, dans le cadre de la 1e Olympiade internationale de musique et de chanson ouvrières, organisée par le Bureau international de musique ayant son siège à Moscou. La chanson figure dans le recueil Spanienliederbuch [Livre de chansons d'Espagne]. Ce recueil, édite par Busch, parut d'abord en avril 1937 sous le titre Kampflieder der Internationalen Brigaden [Chansons de combat des Brigades internationales]; il fut remanié et élargi à plusieurs reprises, il s'intitula par la suite aussi Canciones de las Brigadas Internacionales (en Espagnol, tel quel).

 

 

 

 

 

 

 

 

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Textes de Bertolt Brecht et d'Erich Weinert ‑ Sommaire

 

 

 

 

 

 

 

 

La chanson sur le front uni

Et parce que l'homme est un homme
voilà pourquoi il lui faut de quoi manger, eh oui!
Aucun bavardage ne le rassasie
ça ne ramène pas de bouffe.

[Refrain:]

Donc gauche, deux, trois!
Donc gauche, deux, trois!
Là où est ta place, camarade!
Range-toi dans le front uni des travailleurs
Car toi aussi es un travailleur

Et parce que l'homme est un homme
voilà pourquoi il lui faut aussi vêtements et chaussures.
Aucun bavardage ne le réchauffe
et pas de roulement de tambour, non plus

[Refrain...]

Et parce que l'homme est un homme
voilà pourquoi les bottes dans la figure ne lui plaisent pas.
Il ne veut voir parmi soi aucun esclave
et au-dessus de lui aucun maître.

[Refrain...]

Et parce que le prolétaire est un prolétaire
voilà pourquoi aucun autre le libérera,
la libération des travailleurs
ne peut être que l'oeuvre des travailleurs

[Refrain...]

 

 

Das Lied von der Einheitsfront

Und weil der Mensch ein Mensch ist,
drum braucht er was zu essen, bitte sehr!
Es macht ihn ein Geschwätz nicht satt,
das schafft kein Essen her.

[Refrain:]

Drum links, zwei, drei!
Drum links, zwei, drei!
Wo dein Platz, Genosse, ist!
Reih dich ein in die Arbeitereinheitsfront
Weil du auch ein Arbeiter bist.

Und weil der Mensch ein Mensch ist,
drum braucht er auch noch Kleider und Schuh'.
Es macht ihn ein Geschwätz nicht warm
und auch kein Trommeln dazu.

[Refrain...]

Und weil der Mensch ein Mensch ist,
drum hat er Stiefel ins Gesicht nicht gern.
Er will unter sich keinen Sklaven sehn
und über sich keinen Herrn.

[Refrain...]

Und weil der Prolet ein Prolet ist,
drum wird ihn kein anderer befrein,
es kann die Befreiung der Arbeiter
nur das Werk der Arbeiter sein.

[Refrain...]